Le week end de l’ascension accueille chaque année la Déferlante de printemps. Cet événement, comme tant d’autres, a dû été annulé. Chaque ville a souhaité, à travers un texte, et une photo des années précédentes, à partager un souvenir, une description, une anecdote.
- La Déferlante de Printemps à Saint-Hilaire-de-Riez, ça se passe comment ?
Le rendez-vous du week-end de l’ascension se déroule généralement sur 2 jours à Saint-Hilaire-de-Riez. Après avoir navigué entre le quartier de Sion-sur-l’Océan et le Centre-ville, La Déferlante de Printemps s’est fixée dans les rues et places autour de l’église Saint-Hilaire. Les espaces à investir y sont nombreux et variés, et permettent d’accueillir différentes configurations de spectacles ; des tas de possibilités restent encore à explorer, dans un paysage qui évolue et se reconstruit.
La programmation du Printemps (une dizaine de représentations sur 2 jours) se veut très variée, et fait la part belle aux créations récentes. En jouant sur les lieux et horaires de représentation, elle permet aussi de proposer des spectacles plus pointus ou plus intimistes. Nous accueillons ainsi des jauges pouvant aller de 40 à 600 spectateurs, suivant les représentations.
- Un souvenir mémorable ?
La particularité de La Déferlante de Printemps est aussi d’inviter le public à investir le plateau avec les artistes. Chaque année, un projet participatif y voit le jour : Rigoletto des Grooms avec des chorales hilairoises et l’Atelier-école des arts, Bal de Match de la compagnie Tangible avec le Rugby Club Saint Hilaire Océan, puis en 2019, HOM du Groupe Fluo avec un groupe de participants volontaires. Chacun de ces projets demandent des temps de préparation, de répétitions en amont du festival, temps qui sont aussi l’occasion de tisser des liens, d’approcher la démarche de l’artiste, de faire de belles rencontres. La représentation finale de ces projets est unique, un moment fort en émotions très souvent. Ainsi, les 8 danseurs (néophytes pour la majorité) de HOM ont touché le public par l’osmose de leur groupe, l’attention que chacun portait aux gestes de l’autre, et l’élan commun qui les portait dans la construction chorégraphiée du mobile géant de la pièce. Ces 8 personnes, qui ne se connaissaient pas 2 mois auparavant, ont révélé avec émotion ce que pouvait être la puissance d’un groupe face à l’équilibre fragile d’une construction.